Résumé :
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L'écriture idéographique, selon ses principes d'organisation, présente un modèle analogique pour penser la construction du psychisme humain. Langages gestuels, attitudes corporelles, éléments sensoriels présentent les divers aspects des figures d'images et participent à la construction dynamique et économique de l'intersubjectivité. Le mouvement du corps contenu dans l'idéogramme inscrit dans l'écriture les processus identificatoires. Les divers composants de l'idéogramme occupent chacun une place dans la construction du Moi et du Soi. Ces transformations à l'intérieur de l'idéogramme mettent en scène la question de l'origine, de la différence des générations, des sexes. Ces figures d'images se regroupent ou se dispersent, à la semblance du travail du rêve alimentant le souffle, ce que j'appelle l'animé de l'être humain. La proximité entre l'approche de la compréhension clinique de certains idéogrammes et les signifiants formels tels que les décrit Didier Anzieu permet de construire un modèle de représentation de la malléabilité de la conflictualité psychique et de représenter la dynamique des processus de l'inconscient visuel. On peut 'voir' les transformations, les plis et 'déplis' de la dimension économique et de la position dynamique à partir des signifiants formels et des processus primaires. L'idéogramme se construit comme un processus de psychisation à travers le 'jeu' de transformation, de travail de la matière visuelle en matière psychique. [résumé d'éditeur]
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