Résumé :
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Ce travail pose l'hypothèse que la femme, au milieu de sa vie et à partir de sa ménopause, sait dans sa chair ce qu'est la finitude, le compte à rebours vers la mort. Elle peut alors retrouver, par les voies de la sublimation, ce qui était resté en latence à son adolescence, lorsqu'elle eut la possibilité (réelle ou fantasmatique) d'enfanter. Cette capacité entrave souvent les autres créations, celles des “ enfants de la tête ”. Pareille inhibition ne résulte pas seulement du refoulement, mais de la culpabilité à l'égard de la mère et de l'homme. Pour atteindre un nouveau but et un nouvel objet, la femme doit passer de la passivité à l'activité ; ce serait là l'achèvement de son Oedipe. [résumé d'auteur]
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