Résumé :
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"Tentés par la polysémie du mot “ jeu ” et, à partir de ce substantif, de celle du nom commun “ joueur ”, nous réfléchissons, à travers différents traits qui caractérisent cette activité (la rêverie, l'illusion, le franchissement – érotiquement ludique – des limites), à ce qui est ainsi littéralement “ mis en jeu ”. Est pris comme support de démonstration le film de Steven Spielberg, Attrape-moi... si tu peux. Le personnage principal y fonctionne sur le registre de l'escroquerie et d'un jeu mythomaniaque épuisant ayant, dans son économie psychique, une fonction bien précise. Nous en tenterons la démonstration, puis en exploiterons deux retombées : la question de savoir qui se joue de qui et qui joue quoi dans un rapport société/sujet où les dimensions de l'avoir et de l'être se déséquilibrent graduellement. Le rapport à la loi et à la fonction paternelle, à partir du texte freudien de 1927, où Sigmund Freud convoque tour à tour le “ Joueur ” de Dosto ïevski, puis celui de Zweig. [résumé d'éditeur]"""
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