Résumé :
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Chez le toxicomane, l'effraction ne se limite pas aux dégâts corporels perforants liés aux pratiques d'injection par voie intraveineuse. Ces atteintes permettent en effet au clinicien d'accéder aux traces, voire au souvenir, d'expériences vécues où le corps a subi des atteintes qui ont eu des conséquences traumatisantes sur le psychisme. Elles permettent plus fréquemment encore de discerner des configurations psychiques où l'addiction désigne le lieu corporel d'atteintes psychophysiques survenues chez un ou plusieurs ascendant(s) du toxicomane. Mais l'effraction psychique la plus importante que puisse subir ce dernier semble causée par la levée brutale et ambiguë de situations de secret ourdies autour d'événements familiaux traumatisants. [résumé d'éditeur]
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