Résumé :
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Certains patients chez qui la mort, psychique ou somatique, est au premier plan sollicitent particulièrement l'analyste et le touchent dans son fonctionnement aussi bien physique que mental. Sa fatigue, son épuisement en sont une illustration. De courts exemples cliniques permettent d'approcher la nature de cette fatigue, sa dimension contre-transférentielle. La question est posée de « l'utilisation» que l'analyste peut faire de ce mouvement de somatisation, redonnant place au corps dans les processus de symbolisation. La fatigue du thérapeute peut alors contribuer à reconstruire son unité psychosomatique menacée.[résumé d'editeur]
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