L'appétit d'excitation, donnée anthropologique : la néoténie humaine et la traumatophilie
Source | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (n°4 vol 67) |
Auteur(s) : | BARANDE Ilse |
Année de publication : | 2003 |
Pages : | 1239-1259 |
Mots-clés : | FREUD Sigmund ; ETHNOLOGIE ; LANGAGE ; NEVROSE ; PULSION DE VIE ; PSYCHANALYSE ; |
Résumé : | Les ruses de la raison et des déraisons humaines sont envisagées sous le jour de la verdeur néoténique. Son corollaire, la permanence et l'intensité de l'appétit d'excitation, caractérise notre espèce comparativement au monde animal. La néoténie (Bolk), état d'immaturité conservé, ne serait-elle pas l'origine et le secret, d'une part, de l'humaine insatiabilité traumatophile “ perverse ”, d'autre part, du véhicule langagier, cette mémorisation particulière qui fonde le lamarckisme culturel. À leur confluence l'ingéniosité et la massification vont s'accélérant dans un interjeu explosif que l'auto-domestication n'apprivoise pas. [résumé de l'éditeur] |
Notices du même auteur
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Non seulement il n’y a pas de perversion, mais nous sommes tous pervers ou de la mère-version. Extraits choisis et commentés de 'Antinomies du concept de perversion et épigenèse de l’appétit d’excitation : notre duplicité d’être inachevé' de Ilse Barande et Robert Barande
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Sur les névroses de guerre
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L'appétit d'excitation
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De l'après-coup et de la traumatophilie