Résumé :
|
"L'augmentation artificielle de l'incidence annuelle des cancers du sein en France estimée à 30000 nouveaux cas en 2000 s'expliquerait par un défaut de 1,2% la spécificité de l'ensemble des procédures diagnostiques. Sociologiquement, on constate que le ""primum nil nocere"" (""d'abord ne pas nuire"") hippocratique a fait place aujourd'hui à un ""primum agere"" (""d'abord agir""). C'est aux professionnels qu'incombe le devoir d'information des usagers sur les limites et les risques du dépistage. D'un point de vue éthique, les programmes de dépistage ont puisé leur légitimité dans la maxime suivante : il n'y a pas de mal à vouloir le bien. L'absence d'alternative n'est pas un argument suffisant pour justifier la pratique d'un dépistage aux conséquences incertaines."
|