Résumé :
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La manie blanche, héritière de l'hallucination négative et de la projection de l'écran du rêve (où le contenant compte plus que le contenu), fait courir à ceux qui y sont sujets un risque psychosomatique au moins aussi grand que la pensée opératoire. Il s'agit d'une forme particulièrement discrète de manie sans signes évidents de trouble de l'humeur, qu'on peut rencontrer parfois aussi avant le déclenchement d'un épisode mélancolique, dans les cyclothymies. Au décours de deux exemples cliniques, le premier d'une vulnérabilité particulière aux développements tumoraux, et le second d'une maladie autoimmune, l'auteur cherche à dégager une technique pare-excitante différente de la prudence psychothérapique habituelle, inspirée de la gestion des états cyclothymiques. [résumé d'auteur]
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