Résumé :
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Est analysée ici la dynamique de l'élaboration du projet chez des réfugiés en tant que déplacement qui rompt la continuité dedans/dehors et les oblige à se repérer dans un ailleurs spatial et temporel à la fois désiré et craint. Les processus de perception, de prévision, d'imagination plus ou moins conscients que le projet convoque pour son élaboration sont parfois bloqués par des phénomènes de deuil et de traumatisme. Les résultats de cette recherche témoignent que l'acquisition de la langue étrangère, marqueur de cette dynamique identitaire, est vectorisée par le projet.
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